© fuckeyeahx-Arielle Kebbel

« Tes os ne sont pas en verre, tu peux te cogner à la vie »
'' "Amélie Poulain"

NOM: O'Connell ❖ PRÉNOM(S): Eleanor ❖ ÂGE: 25 ans ❖ DATE ET LIEU DE NAISSANCE: Boston ❖ ORIGINES: Américaine pure souche. Il faudrait remonter loin dans l'arbre pour retrouver ces origines irlandaises. ❖ STATUT: Célibataire ❖ TRAITS DE CARACTÈRE: Altruiste – Lunatique – Spontanée – Imprévisible – bavarde – Bornée – Exigeante - Tendre – Volontaire – Etonnante – Impulsive - Joviale - Maladroite - Distraite – Rit quand elle devrait pleurer – Pleure quand elle devrait rire ❖ SIGNE(S) PARTICULIERS: ¶ L'amour est le moteur de sa vie ¶ La médecine est sa rédemption. ¶ Elle peut dépenser des sommes astronomiques en bijoux, sacs, vernis, maquillages, chaussures ou robe, quand bien même doit-elle manger des clous durant des semaines. ¶ Sa voix est suave, chaude, douce et rassurante. ¶ Elle déteste les purées de légumes ¶ Elle ne respecte aucun rythme de vie sain malgré sa maladie du coeur ¶ Petite, elle revait d'être danseuse étoile ¶ Elle déteste ses pieds ¶ Elle adore ses yeux ¶ Est allergique aux Cacahuètes ¶ Fragile, elle est sujette au bronchite ¶ Elle adore Charlie Chaplin ¶ Elle rêverait de rencontrer Sting ¶ Elle est végétarienne ¶ non fumeuse ¶ Adore les fleurs mais elle déteste les géraniums - ¶ Elle adore les rubbycube - ¶ Elle tient un journal intime depuis sa plus tendre enfance. ¶ Elle souffre d'une maladie du coeur cardiomyopathie hypertrophique. La mort subite reste le risque majeur de cette maladie ❖ GROUPE:THE SUBMARINERS

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Une journée agréable bat son plein sur Boston. Il est à peine seize heures et un magnifique soleil traverse toujours la fenêtre de ma cuisine d’où je surveille ma fille s’amusant dans le jardin avec Kitty, notre yorkshire blond et argenté. Dans sa robe rouge à fines bretelles m’obligeant à cacher ses épaules d’un petit gilet blanc et, le temps aidant, elle ressemble de plus en plus à son père. Elle a ses yeux, son sourire mais par-dessus-tout, son indéniable charme. Il est si loin de nous et il me manque tant. Ma mère m’avait prévenu qu’épouser un militaire ne me faciliterait pas la vie. Je n’en ai fait qu’à ma tête, j’étais trop amoureuse mais, aujourd’hui, face à la maladie de ma fille, j’avoue, je me sens seule.

Certes, le choix des couleurs de sa tenue n’était pas stratégique. Mais qu’à cela ne tienne, j’approuve mon choix. J’assumerai, sans rechigner, les heures de nettoyage qui me seront nécessaires pour récupérer les tenaces et prévisibles tâches de gazon qui décoreront bientôt son beau chandail. Dans cet ensemble, elle est bien trop belle. Que dis-je, elle est radieuse et une soudain envie d’immortaliser son insouciance m’obligea à la photographier. Alors, par la fenêtre grande ouverte, je l’interpelle. Elle se retourne et, un « cheese » plus tard, sa frimousse s’afficha sur l’écran de mon appareil photo numérique. « Je peux voir ? » demanda-t-elle en accourant sans prudence vers moi. « Bien sûr mais, inutile de courir chérie, elle ne s’envolera pas. Tu sais que tu dois éviter les efforts ». Docile et maligne, elle troqua sa course contre une marche rapide qui me rassura et, une fois dans la cuisine, c’est amusée que je lui tends l’appareil. « Alors, tu l’aimes ? » lui demandais-je en l’observant avec tendresse. « Oh ouiiii» répondit-elle en sautillant. « Ahhh. Je suis contente. Tu sais ce qu’on va faire ? On va l’imprimer, la faire agrandir et on l’apportera à ta marraine. Qu’est ce que tu en penses ? » lui proposais-je gentiment, muée par ce désir irrésistible de lui faire plaisir. Eleanor trépignait de joie et d’impatience. Elle était si pressée qu’elle me supplia de le faire tout de suite, et de rendre une visite surprise à la sœur de mon mari. Elle bouleversait mon programme mais, tant que les caprices de ma fille se montraient raisonnables, j’avais bien du mal à lui refuser quoi que ce fût. Cette maladie diagnostiquée il y a peu m’a profondément bouleversée et je ne lui refuse aucun caprice. Qui sait combien de temps encore je la garderai auprès de moi ? Sa pathologie est si grave qu’à chaque instant une mort subite la guette. Alors, oui, je m’inquiète sans cesse et, même si je la gâte trop, je n’aspire qu’à lui offrir une enfance heureuse, jalonnée de rires et de joie. « Je vais voir ce que je peux faire. En attendant, file à la salle de bain te laver la main pendant que je te sers ton goûter. » Elle acquiesça d’un sourire et, respectant la prudence que je lui impose, elle se dirige vers la salle de bain en chantonnant. « Maman. Moi, quand je serai grande, je serai danseuse » annonça-t-elle tandis que je dépose un morceau de gâteau et une tasse de lait devant son minois enchanté. Dieu que la vie est injuste. Aucune mère ne devrait jamais avoir à briser les rêves de son enfant. Aucune. « Oh mon amour. Je t'ai déjà expliqué que c'était impossible. Tu ne peux pas faire de danse. Tu dois éviter les sports. Maman t'a déjà expliqué ma puce » lui confiais-je en l'embrassant sur le front. J'ai vu que son monde enfantin s'est brisé tout entier. Je l'ai lu dans ses yeux. Elle n'a pas protesté mais ils se sont embués.

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