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'' Hey unfaithful, i will teach you to be stronger. ,,

Maria, Carmen, Olivia « GAÏA » Valdès-Mendoza
BARBARA PALVIN ▬ DIX-NEUF ANS ▬ GUADALAJARA, MEXICO ▬ ETUDIANTE ▬ EBONY WARRIORS

▲ INFORMATIONS IMPORTANTES

► NAÏVE, OPTIMISTE, IMPULSIVE, GENTILLE, BIENVEILLANTE, JOYEUSE.
► PHYTOKINESIE : maîtrise des plantes. La Phytokinésie peut aller du simple contrôle de la croissance des plantes, jusqu'à un contrôle absolu sur tout type de végétal. Expérience de quatre ans. Mutante de classe 3/5
► Maria est une personne naïve qui pense qu'en chaque personne se trouve quelqu'un de bien. Et elle croit qu'elle est ici pour sauver ces personnes.
► Elle est très religieuse. Très croyante, elle pense que sa mutation est une épreuve que dieu lui inflige à elle et son frère.
► Elle a été violé par son propre père à l'âge de quinze ans. Depuis elle a peur des hommes.
► Elle tente de retrouver son frère, elle le tient responsable de son viol (voir lien).

▲ RELATIONS AVEC LE PERSONNAGE

Citation :

► Le lien est très simple. Alcide et Maria sont nés dans une famille très pauvre à Guadalajara. Leur père était un homme violent et sanguin, quand Maria était petite elle a souvent vu son frère se faire battre par son paternel la plupart du temps pour la protéger elle. Puis lorsqu'elle a eu dix ans son frère a disparu. Elle ne l'a plus jamais revu et son père a changé de cible. Il la battait sans raisons, lorsqu'elle priait le soir elle ne demandait qu'une seule chose : qu'Alcide revienne. Mais il n'est jamais revenu. Puis elle est devenue une femme. Et les coups de son père sont rapidement devenus plus intimes.L'année de ses seize ans il la viola. Et c'est à cet instant que ses dons s'activèrent et qu'elle décida de partir. Pendant trois ans elle tenta de passer la frontière pour rejoindre les Etats-Unis et son frère. Lorsqu'elle réussit enfin elle rencontra le professeur Baxter et elle intégra l'institut il y a deux semaines seulement.

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Je marchais dans le noir, entre les poteaux électriques. Je fis le tour de la maison, dont les portes avaient été laissées grandes ouvertes, et où tout le monde, jusqu’au dernier des habitants, jouissait d’une oisiveté accordée pour la journée seulement. Dans les pièces sur les carrelages sales s’allongeait les rayons lumineux du soleil. La grande, où la brise murmurait des chansons, paraissait vide et abandonné depuis mille ans. Je gravis les marches, je posais la main sur le fauteuil de père. Un siège comme tant d’autres, peut être moins confortables que beaucoup. Réceptacle vide d’un pouvoir inutile. Je traversais cette pièce, et m’effrayais soudain de ma solitude. Pourtant l’idée m’écœurait de retraverser l'église pour aller reprendre ma place près de maman et d'Alcide. Je quittais la maison pour retourner dans le quartier Au loin, les ânes laissés seuls hennissaient tranquillement dans l’ombre parfumée de l’été. Je soulevais ma robe pour ne pas la souiller dans l’herbe du pré. Main tendue, je m’approchais de la barrière en bois qui enfermait une ânesse blanche et son petit. L'ânesse de ma mère pensais-je. Elle me laissa caresser sa tête, ses naseaux dilatés. Son nez était tendre, et sa peau rose s’apercevait sous le poil blanc. Elle secoua brusquement la tête, avant de partir au grand galop, aussitôt suivie par son petit. Je tendis l’oreille. « Tu fais quoi Maria ? » Tournant doucement la tête, j’aperçu l’ombre d’un jeune garçon. Alcide. « Rien. » Ignorant ma réponse il s’approcha et s’assit à côté de moi. Il venait de fêter ses dix ans. Je n’en avais que quatre. Ses cheveux bruns sentaient bon le patchoulis, parfum dont mère abusait trop souvent. « Je n’aime pas les fêtes des adultes. » Comme un reflexe, je m’assis près de lui. « Je vais partir Maria. » Je souriais. Sans écouter. Le vent se leva, une légère brise secoua mes cheveux d’ébènes. Il ne souriait pas. Déviant de nouveau mon regard vers l'ânesse, je remarquais qu’elle était de nouveau près de la barrière. L’encolure penchée dans notre direction. « Père m'a mutilé hier. » Surprise. Je le regardais désormais. Il détourna le regard, et se dirigea vers l'ânesse. « J'ai juste.. Tu ne comprendrais pas de toute manière. » J’encaissais. Avec un sourire. Plongeant ma main dans les plis de ma robe. Regardant l’herbe. « Tu es normal Alcide. » dis-je dans un souffle à peine audible. Il éclata de rire, ce qui effraya l'ânesse. Elle repartit vers le fond de son terrain vague. Elle pouvait s’enfuir, elle. Je ne bougerais pas. « Je suis loin d'être normal Maria. Je ne suis pas comme toi. » Je ne bougerais pas. Je me terrerais dans mon mutisme habituel. « Allez vient, ils nous attendent pour la prière. » Il attrapa mon bras, et me souleva vers le ciel. J’époussetais ma robe, désormais pleine de boue. Il me donna la main. Et nous étions en route.

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