© paweke.

“the score never interested me, only the game„

NOM : Rudhardt, qui se devait d'être placé avant le prénom dans le patelin d'origine de la jeune femme, coquetterie rurale oblige. ϟ PRÉNOM(S) : Cecilia, pour aucune raison particulière excepté le fait que c'était joli à l'oreille de monsieur et madame Rudhardt. Rosemarie, hérité de sa grand-mère, que Cecilia raccourcit en "Romy" lorsqu'elle doit le décliner, n'aimant pas particulièrement porter le nom de la mégère qui l'a emmerdée durant une large partie de son enfance. On la surnomme Heidi, autant en référence à ses origines qu'à son pouvoir. ϟ ÂGE : Désormais vingt-deux ans. ϟ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Cecilia est née le vingt janvier, dans les alentours de Bischofshofen (Salzbourg, Autriche.) ϟ ORIGINES : Uniquement autrichiennes, quoiqu'elle ait récemment acquis la nationalité américaine. ϟ STATUT : Célibataire pure et dure, les relations ambiguës ne sont pas, mais pas du tout, son truc. ϟ TRAITS DE CARACTÈRE : Ambitieuse, aguicheuse, bavarde, cupide, désinvolte, égocentrique, élitiste, épicurienne, flamboyante, fière, immature, impulsive, mégalomane, menteuse (cela très effrontément), mondaine, moqueuse, opportuniste, rancunière, sarcastique (si fréquemment qu'on ne sait jamais si elle est sérieuse ou non), téméraire, veinarde. ϟ SIGNE(S) PARTICULIERS : Elle fume comme une cheminée, but only Lucky Strikes no filter, sir. ~ Elle possède une mémoire eidétique. ~ Elle a une aile d'ange tatouée derrière l'oreille gauche, ce qui est assez ironique quand on la connait bien. ~ Elle est boulimique. Enfin, quand elle trouve qu'elle a un peu abusé sur les pâtes, elle sort en boîte, cumule les drinks jusqu'à en vomir et puis hop, le tour est joué. ~ Elle est très élégante, presque féline. ~ Elle jure abondamment. ~ Elle a un goût vestimentaire impressionnant pour quelqu'un qui ne suit pas la mode. ~ Elle est cleptomane. ~ Elle parle couramment l'anglais, l'allemand et le hongrois, cette dernière langue grâce à sa grand-mère paternelle, qui venait de Budapest. ϟ GROUPE : Crimson Avengers. ϟ SON DON : « Géokinésie, c'est-à-dire que je fais faire un tas de trucs à la terre sur laquelle tu marches, de la pousse d'une marguerite au séisme. Alors si j'étais toi, ma jolie, j'éviterais de me jeter ce verre à la figure parce que le talon d'un de tes si jolis escarpins pourrait bien se coincer dans, je sais pas moi, une fissure et je suis sûre que t'es pas assez conne pour ignorer la suite. Bah ouais, tu te planterais tête première, ça serait mignon quoi... Même que je pourrais tout simplement ouvrir une belle grande crevasse et te faire disparaître, hein ? Ça serait moins humiliant pour toi, non ? T'en dis quoi ? Que je suis folle ? Ah ouais, tu veux tenter ta chance alors ? Ouais, c'est ça, dégages. »

FICHE INSPIRÉE DE CELLE DE BEATNIK BEAST. MERCI.

“suckle on the hope in lite brassiere„

► QUAND ET COMMENT VOUS ÊTES-VOUS RENDU COMPTE QUE VOUS ÉTIEZ ... DIFFÉRENT ? Quand j’ai tué mes parents, eh ouais. Croyez-moi, je suis la première à souhaiter que les choses se soient passées autrement mais, que voulez-vous, c’était un accident… J’avais dix ans, environ, peut-être un peu moins. Un dimanche d’hiver. Il faisait beau et, ce matin-là, papa avait décidé que nous irions faire du ski. J’étais plutôt douée – enfin, j’imagine que ce n’est pas surprenant pour une gamine qui vit à deux pas des Alpes – et ce jour-là, j’avais décidé d’essayer une piste plus difficile qu’à l’habitude. Bon, ok, beaucoup plus difficile qu’à l’habitude. Encore aujourd’hui, je me demande ce qui m’est passé par la tête, mais je suis comme ça moi, j’agis tout de suite et je pense après… N’attendant pas l’accord de mes parents, je m’étais lancée et, évidemment, quelques secondes plus tard, je déboulais la pente à une vitesse hallucinante. J’avais déjà eu peur, mais ça n’avait rien à voir. Une terreur sans nom m’écrasait le cœur, les poumons, je voulais crier mais rien ne sortait, il y avait de la neige partout, c’était l’enfer… « Je vais mourir » se répétait telle une litanie dans ma tête. Et puis j’ai entendu le craquement. Comme si un lien profond, en moi, sous moi, autour de moi, venait de céder. Le sol avait bougé. Au même moment, ma dégringolade s’était achevée brusquement dans un creux mais, avant que j’aie eu le temps de me calmer, on m’avait appelée. « Cecy ! Mon chéri, est-ce que ça va ? » Mes parents avaient descendu un peu la pente et agitaient les bras. « Cecy ? Réponds-moi ! » Mais je ne pouvais pas : tout ce que je pouvais faire c’était regarder, pétrifiée, cette avalanche qui se dessinait calmement mais sûrement derrière eux. L’enfer, je vous dis. Après, ce n’est qu’une succession de flash, mes parents qui se font engloutir, moi qui est transformée en statue, le blanc, le froid… Et puis moi qui ouvre les yeux pour découvrir des inconnus agglutinés au-dessus de ma tête, l’air inquiet. « Ouf, elle va bien… » Je voulais parler, demander à voir mes parents, mais je grelottais trop, mes dents claquaient comme c’était pas possible, alors je restais là comme une conne, à ouvrir des grands yeux égarés. Un homme s’était avancé. « Quel est ton nom ? » « Ce – Cecilia. Rudhardt. » « Très bien, Cecilia. Reste calme. Tu souffres d’hypothermie en ce moment, mais ça va s’arranger. Étais-tu seule sur la piste ? » Un moment de silence alors que le doute s’insinuait dans mon esprit. « Non… Non, pourquoi ? Vous n’avez trouvé personne d’autre ? » Il a secoué la tête. Négativement. Je vous passerai les moments douloureux qui ont suivi. L’important, c’est cette espèce de culpabilité qui me faisait tressaillir. Ce craquement, je l’avais senti en moi… J'étais trop jeune pour comprendre tout ce que cela impliquait mais dès lors, j'avais su qu'il y avait quelque chose d'anormal chez moi. Honte à moi, j'ai longtemps essayé de le cacher, vous imaginez ? Cacher un tel don ! Pfff ! Il faut dire qu'il avait une connotation très négative qui y était associée. Heureusement, les choses ont bien changé depuis le temps. ► QU'EST-CE QUI VOUS A POUSSÉ À VOUS RENDRE DANS TEL OU TEL INSTITUT ? SI VOUS ÊTES DANS AUCUN DES DEUX, EXPLIQUEZ-NOUS POURQUOI ? Je me souviens de l’époque où Finnster m’a trouvée. J’étais une adolescente en pleine rébellion, qui avait un piercing sur la langue et qui faisait trembler la terre lorsqu’elle piquait des crises. Je vivais chez la pire chiante de la planète – alias mamie Rosemarie – qui m’embarrait à double-tour dans ma chambre pour ne pas que j’aille à des concerts de rock – heureusement, elle avait oublié la fenêtre ! – et qui m’inscrivait à des cours de peinture, moi qui déteste l’art. Je ne sais pas comment elle avait eu ouïe de moi, mais elle m’a fait miroiter un univers quasi-paradisiaque. Je me souviens encore de ses paroles, tant j'avais été heureuse à ce moment-là. Je croyais rêver, carrément. « Tu es une mutante, Cecily. Tu es l’avenir de cette planète. Toutefois, il te faut perfectionner ton don et c’est pourquoi je suis là. Je peux t’aider à atteindre ton plein potentiel. » J’ai accepté sur le champ, trop heureuse de un, quitter la prison dans laquelle je vivais et, de deux, de devenir un membre à part entière de l’élite de ce monde. Parce que c’est bel et bien ce que nous sommes : nous nous promenons parmi la populace tels des demi-dieux, suscitant la jalousie et la haine. Il ne faut pas écouter ce pauvre type, Baxter, qui baragouine des inepties sur la collaboration humains/mutants, ou pire encore, la nécessité de cacher notre vraie nature. C'est un lâche. Nous devons être fiers de qui nous sommes, et les humains ne pourraient jamais vivre en sachant notre existence, une telle puissance les effraierait et ils tenteraient de nous détruire. Ce sont eux ou nous. En fait, il n’y a pas de choix : c’est nous. Préparez-vous très chers, parce que l’ère des mutants est proche. ► QUE PENSEZ-VOUS DE VOTRE "DON" ? Qu’ils est génial, bien sûr. Je possède un pouvoir qui est très versatile et surtout, très puissant. Contrôler la terre, celle qui nous a créé et celle à qui nous retournerons, celle sur qui la stabilité de notre univers repose, disons que c’est plutôt glorifiant. Je peux provoquer des séismes, des tsunamis, des avalanches, des éboulements, faire croître les fleurs, les arbres, la base de la vie sur notre monde… Je peux avaler des gens, des villes, décimer une forêt et y enraciner tous ses habitants, les possibilités sont infinies. Évidemment, j'ai besoin d'encore de pratique pour en atteindre la pleine maîtrise, mais déjà les résultats sont déjà très concluants. Je ne comprends pas d’ailleurs ce qui répugne certains mutants à exhiber leur pouvoir. Personnellement, je n’hésite pas en faire usage dès que cela m’est nécessaire ; vous vous en rendrez compte assez rapidement, non-seulement à cause des manifestations physique désirées, mais aussi car mes yeux se révulsent complètement. Ce n'est pas très esthétique, je le reconnais volontiers, mais ça l'a le don, disons, d'impressionner son interlocuteur. Je me souviens encore de la tête que ma grand-mère avait le jour où j'avais piqué une crise. Enfin, je me souviens plus de sa tête après, parce que pendant il faut dire que, hum, j'étais plutôt hors de moi... C'était comme si elle venait de prendre dix ans! Ce qui, à son âge, n'est pas rien... Mais elle était faite forte la mamie Rosemarie, et elle m'avait rapidement recommandé d'aller prendre un peu d'air sans me laisser apercevoir son malaise plus longtemps. Il faut dire qu'elle est déjà mieux que ce pauvre type, qui s'est sauvé en beuglant à la première secousse... Ah, les humains... ► COMMENT ET OÙ VOYEZ-VOUS VOTRE FUTUR ? Moi, dans un fauteuil moelleux, écarlate de préférence, les jambes croisées avec une robe bien moulante, émeraude de préférence, un drink dispendieux dans la main droite et une cigarette sans filtre dans la gauche, dans un lounge jet-set entourée de beaux mecs et des filles jalouses, que des mutants. En fait, c’est déjà très proche de réalité, excepté pour l’exclusivité de notre race. Mais ceci, comme je l’ai dit tantôt, risque d’arriver dans un futur pas si lointain, si on se donne la peine de remuer un petit doigt tous en cœur. Pour ça, il suffit de faire bouffer son certificat de naissance à Baxter, à placoter avec ses ouailles pendant quelques minutes et puis c’est réglé. Ensemble, même si nous sommes bien moins, on pourrait transformer ce monde en un véritable paradis. Au risque de me répéter, je ne comprends pas, oh putain que je ne comprends pas comment un mutant peut penser autrement, penser qu'on doit cohabiter avec des gens aussi faibles et, surtout, les respecter. Les respecter! C'est aberrant! Ils en fument du bon à tous les jours ou quoi ? Je me souviens de lorsque j'en avais parlé à Finnster. « Mais qu'est-ce qu'ils foutent, bordel ? » « Cecilia, il y a des idiots même parmi les rois... Notre devoir est de les éclairer et tu verras, nous y arriverons... » C'était ses mots et, ma foi, j'espère qu'elle a raison. ► QU'AVEZ-VOUS VU PENDANT LES 3 MINUTES ET 33 SECONDES PENDANT LESQUELLES LE TEMPS S'EST ARRÊTÉ ?blablabla.

ROSIE LA PLUS BELLE.
bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche ma jolie !

OHHH, on a le presque même pouvoir et tu es chez Finnster .
Un lien est nécessaire . Bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche !