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« because we'll rule the world »
'' make me feel like i'm nothing at all ,,

NOM: savage ❖ PRÉNOMS : geremia meryl ❖ SURNOMS : gia, gérémie, genius ❖ ÂGE : vingt et un ans ❖ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : née à Iverness (Écosse), le 27 Novembre ❖ ORIGINES : écossaises et australiennes ❖ STATUT : célibataire ❖ TRAITS DE CARACTÈRE : maladroite, introvertie, hypersensible, pessimiste, acharnée, peu confiante, rationnelle, pudique, pas drôle du tout, rentre-dedans, morbide, curieuse, égoïste, fragile, menteuse, râleuse, ne supporte pas le contact physique et encore moins avoir les cheveux sales ❖ SIGNE PARTICULIERS : adepte de l'humour gras - possède un pissenlit tatoué sur ses côtes droites ❖ GROUPE : EBONY WARRIORS

MÉMOIRE DÉCUPLÉE ☇ 3/5 Geremia ne possède pas un QI de 150, mais retient grâce à, ou plutôt à cause de ce pouvoir, un nombre d'informations prodigieux. Tout ce qu'elle lit, voit, entend est enfermé à vie dans sa boîte crânienne, qu'elle le veuille ou non. Elle est donc devenue une encyclopédie vivante, un ordinateur sur pattes, ce qui pourrait se montrer utile pour un certain nombre de personnes. Ce don lui a aussi apporté une connaissance linguistique extraordinaire : elle connaît pour ainsi dire presque toutes les langues de la terre, mais celui qu'elle préfère reste celui des ordinateur. D'apparence, ce pouvoir à tout pour être constructif et sans danger, seulement il provoque des migraines affreuses qui paralysent parfois Gia, qui est aussi pour le moment incapable de choisir les informations qu'elle retient. Comble du comble, elle maintenant elle adore les maths.

NOM/PSEUDO : Agnès/Riddle
FILLE OU GARÇON ? : les deux mon général
AVATAR : Kristen Stewart
CONNEXION : régulière, surtout pendant les vacances
UN AVIS ? : pâbo. laul. je m'attendais pas à un design comme ça en tout cas, mais c'est une vraie réussite : j'aime pas les fonds noirs mais là j'accroche. Et puis les polices utilisées et la bannières (...)
UNE DEDICASSE, UN PETIT MOT ? : Kassedédi aux admins qui ont tout déchiré, sincèrement (:

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◮ Quand et comment vous êtes-vous rendu compte que vous étiez ... différent ?
❝ J'avais seize ans, et je n'ai toujours pas compris. J'ai toujours été du genre à rester au fond, à être derrière les autres : à être la dernière. J'étais une cancre, beaucoup plus passionnée par m'amuser à l'extérieur qu'à pratiquer l'algèbre sur une copie que je rendais toujours banche. D'ailleurs, ma mémoire de poisson rouge me permettait à peine de retenir mes tables de multiplications, et j'étais incapable de retenir quoi que se soit que l'on pouvait me dire. Mais c'est comme si j'avais arrêté de respiré, qu'on m'avait serré le cou si fort que je voyais les images de ma vie défiler devant moi. Et dans une grande inspiration, première bouffée d'air, un matin je me suis réveillée de ce mauvais rêve. C'est ça, un rêve. Rien n'avait changé, au fond, et tout cela n'était pour moi qu'un cauchemar. Et puis il y a eu le cours de biologie. Pas même interrogée, je n'ai su m'empêcher de ressortir presque l'intégralité du manuel. Je ne comprenais pas ce qui se passait, mais étrangement, j'étais fière et satisfaite de moi. Je me trouvais enfin une valeur, que je pensais venir d'un soudain réveil de mon cerveau, qui était resté jusque là en hibernation. Mais très vite, c'est mon petit déjeuner qui est ressorti à son tour. Depuis, je suis incapable d'oublier quoi que ce soit. ❞

◮ Qu'est-ce qui vous a poussé à vous rendre dans telle ou telle institut ?
❝ Je n'ai pas vraiment eu à choisir, car pour moi tout ça était de l'ordre de l'inconnu. Alors quand un membre de l'institut Baxter est venu sonner à ma porte, je n'ai pas réfléchi : je n'étais plus seule, et peut-être pas si monstre que ça. Déjà que j'étais un sacré lot (je vous parles pas de mes seins, là) à la base, mais ça en rajoutais une couche assez conséquente. Enfin, on posait sur moi un regard doux et confiant. Je n'ai donc pas hésité un seul instant : et leurs motivations me semblaient justes et bonnes, l'institut est l'encadrement dont j'ai besoin, et me donne les réponses qui me rassurent. Ce n'est que qu'il y a que quelques mois que j'ai découvert l'existence de l'autre institut, d'une autre manière de penser. On me dit que là où je suis, on ne me raconte que du baratin, qu'on me brosse dans le sens des poils ; qu'on m'abrutis. Leurs moyens de persuasions sont plutôt bons, puisqu'ils arrivent à me faire douter de Baxter. Et s'ils avaient raison ? Si on se servait de moi ? Mais je ne doute pas plus de l'un comme de l'autre : et là encore, je me retrouve seule. Je ne devrais pas avoir de choix à faire, être libre. J'ai l'impression qu'on abuse de moi, que se soit dans un camp comme dans un autre. Néanmoins, le confort et l'assurance que me donne l'institut Baxter me permet de me construire, pour le moment. Peut-être un jour volerais-je de mes propres ailes, mais pour l'instant je prends. Je prends ce qu'on me donne. ❞

◮ Que pensez-vous de vos "dons" ?
❝ C'est bien aimable à vous de mettre tout ça entre guillemets : car je vous l'assure, ça n'a rien d'un don. Un don, c'est un cadeau, quelque chose que l'on offre, que l'on met tendrement entre les mains de quelqu'un. C'est utile. Moi, on m'a craché tout ça à la gueule, ça m'empoisonne. C'est inutile. Au début, c'est attrayant, ça paraît drôle. On se sent enfin quelqu'un, existant. En vérité je me sentais plus qu'excitée, et aujourd'hui ce sentiment enthousiaste est devenu amer, car on se rend vite compte que ça prend beaucoup plus d'ampleur que prévu, nous dévorant petit à petit. On déchante. Les migraines, les souvenirs qu'on aurait préféré oublier, toutes ces informations qui sont de trop. Et puis, un don, c'est remboursable, voir interchangeable. Moi, j'aurais voulu voler, être invincible, pouvoir me transformer ou contrôler la météo. lancer des éclairs, j'en sais rien moi. Et là, je me suis une Encyclopédie, merci bien. Mais ne parlez de ça à personne : j'ai un personnage à tenir. Moi c'est Gia, la grosse tête qui le fait savoir. ❞


◮ Comment et où voyez-vous votre futur ?
Je me vois maître du monde, ou je sais pas, co-maître du monde si jamais on tombe pas d'accord. Quelque chose d'assez simple, de modeste. Quelque chose qui me corresponde vraiment, qui me mette en valeur, mais bon pas trop : vous voyez le genre. Plus sérieusement, j'en ai aucune idée. Je me vois pas. Peut-être morte au fond d'un trou, parce qu'on va bien finir là bas un jour ou l'autre, sauf exceptions. Mes pouvoirs entrainent une jalousie folle, genre, et on me tue parce que je sais trop de trucs, ou parce que certains imbéciles pensent que c'est cool de tuer un cerveau. Je suis un cerveau, laissez tomber, on s'arracherait les tripes pour être un tout petit peu comme moi. Bon, c'est vrai, je suis toujours pas sérieuse : cela dit, je blaguais pas quand je disais que j'en ai aucune idée. C'est pas l'ambition qui me bouffe de l'intérieur. Je laisse faire la vie, et je me fait pas trop d'espoirs là dessus.


◮ Qu'avez-vous vu pendant les 3 minutes et 33 secondes pendant lesquelles le temps s'est arrêté ?
J'étais docile. Mais plus chez les Baxter : j'étais arrivée contre tous attente chez les Finnster, les avait enfin rejoint. J'avais l'air heureuse, mais mes yeux ne mentaient pas, ils étaient livides. Je prétendais être tout à fait en sécurité, bien dans ma peau : alors que mon malaise était grand. Je m'étais perdue, et ça me file franchement la nausée. J'en ignore les raisons, mais j'avais été baladée d'un clan à l'autre, et tous les avertissements qu'on m'avait donné à l'égard d'un clan étaient alors valables pour l'autre. J'étais aveugle. Pourtant, cela ne me donne pas plus envie de quitter les Baxter, bien que mes aspirations m'amène vers Finnster. Mais être indépendante, très peu pour moi. Pour autant, ce que j'ai vu m'a laissé un goût amer dans la gorge et dans l'estomac. Comme une aigreur envers ce que je suis : un pauvre petit chient. Rectification : ce que je suis en train de devenir.